L’Honorable Marie Louise Abomo, membre de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, CADHP, et présidente du Groupe de travail sur les Droits des Personnes âgées et des Personnes handicapées, en audience avec le Pr Charles Binam Bikoi, Secrétaire Exécutif du CERDOTOLA

Le 06 juillet 2021, le Secrétaire Exécutif du CERDOTOLA, le Pr Charles Binam Bikoi, a reçu en audience solennelle et officielle l’Honorable Marie Louise Abomo, commissaire et membre de plusieurs Mécanismes Spéciaux de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples.

De nationalité camerounaise, elle est l’une des onze (11) membres élus au scrutin secret par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement. Nommée depuis 2020, outre le Groupe de Travail sur les Questions Spécifiques Relatives au Travail de la Commission ainsi que le Groupe de travail sur les Droits des Personnes âgées et des Personnes handicapées qu’elle préside, elle est également Vice-président du Groupe de travail sur les Communications et membre du Groupe de travail du Comité sur les Résolutions.

C’est en qualité de présidente du Groupe de travail sur les Droits des Personnes âgées et des Personnes handicapées qu’elle a été reçue ce jour au CERDOTOLA, en vue d’explorer les pistes de collaboration avec l’Institution panafricaine, en ce qui concerne la prise en compte des savoirs endogènes dans le travail de la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples en général et de la préservation des Droits des Personnes âgées et des Personnes handicapées, en particulier.

Le Pr Charles Binam Bikoi a rassuré l’Honorable Marie Louise Abomo de ce qu’au regard de la vision et du plan d’action de l’Institution contenus dans son Programme-Cadre Scientifique, plusieurs axes fondateurs pourraient guider la collaboration avec le CERDOTOLA en vue de la réalisation des missions du Groupe de travail qu’elle préside, notamment, l’Axe 3: Convivialité et éthique sociale, qui se propose pour thématiques: la communication traditionnelle, l’organisation et la gestion des rapports sociaux, les religions traditionnelles, les rites, les coutumes, le code éthique, la gestion traditionnelle des conflits…, mais aussi l’Axe 6: Modélisation et valorisation des connaissances et des savoirs traditionnels et qui a pour thématiques et projections, entre autres, la construction de modèles culturels et sociaux inspirés des valeurs de la tradition africaine.

L’Honorable Commissaire s’est dite satisfaite des échanges et il est envisagé des consultations plus techniques, associant les membres du Groupe de travail et les Experts des deux organisations.

Le Cabinet du Secrétaire Exécutif, au Siège de l’Institution à Yaoundé, a servi de cadre à cette rencontre qui s’est achevée, sous les clichés de quelques photos souvenirs, par la remise des productions des Editions du CERDOTOLA, par le Chef de mission diplomatique de l’Institution à son l’illustre hôte.

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A propos de la Commission et du Groupe de travail sur les droits des personnes âgées et les personnes handicapées

La Charte africaine a établi la Commission africaine des Droits de l’Homme et des Peuples. Inauguré le 2 Novembre 1987 à Addis-Abeba, en Ethiopie, le Secrétariat de la Commission a été établit à Banjul, en Gambie. Outre l’exécution de toutes autres tâches qui peuvent lui être confiées par la Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement, la Commission est officiellement chargée des trois principales missions :

  • la protection des droits de l’homme et des peuples ;
  • la promotion des droits de l’homme et des peuples ;
  • l’interprétation de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

 

Le Groupe de travail sur les Droits des Personnes âgées et les Personnes Handicapées a pour mandat :

  1. Organiser des séances de brainstorming approfondies afin de définir, pour les Personnes âgées, leurs besoins divers et spécifiques pouvant servir de base à l’adoption du Protocole sur les Personnes âgées et les Handicapés ;
  2. Rédiger un document de conception à examiner par la Commission africaine ;
  3. Faciliter et de diligenter des recherches comparatives sur les différents aspects des droits humains des personnes âgées et des handicapés sur le continent, en particulier leurs droits socioéconomiques ;
  4. Procéder à la collecte de données statistiques sur les personnes âgées et les handicapés pour favoriser une meilleure prise en compte de leurs droits dans les politiques et programmes de développement des Etats parties ;
  5. Identifier les bonnes pratiques en vue de leur duplication ;
  6. Produire à la Commission Africaine un rapport circonstancié sur ses activités à l’occasion de chaque session ordinaire.

 

Pour en savoir plus :

https://www.achpr.org/fr_specialmechanisms/detail?id=12